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PapierQ
26 février 2010

2ème article, mince alors.

Hello à vous les pédalos, ça faisait bien longtemps que j’aurais du poster deux trois conneries par ici.

Avec l’attente imposée j’ai l’impression de passer pour un allumeur de première ; mais bon voilà je suis de retour avec un sujet qui me turlupinais quelques peu, et qui me semblait bon de lancer à vos cervelles affamées.

Disons que j’ai eu un peu le déclic, tout à l’heure (de faire cet article je parle) à

la BU.

Oui

oui, la bu au final on y revient toujours.

En observant les gens passer, juste à côté de moi, en voyant ceux qui venaient me parler pour ensuite aller talkshitter avec la table d’à côté, un dilemme s’est imposé à moi (et aussi parce que j’ai l’impression de parler à des murs depuis un petit bout de temps.)

Et n’imaginez pas que cela m’est venu à cause de mon nombrilisme fini. Nope.

Je me disais qu’en fait une personne, aux yeux de l’autre, n’est qu’un misérable bout de viande parlant servant à le divertir, ou encore à lui permettre de s’entendre parler.

Je dois bien avouer que j’ai l’impression moi-même de considérer mon environnement social comme tout un tas de jouets avec une IA un peu plus poussée que pour un gadget normal.

Ca peut paraître pour de l’aigri-attitude mal pensante, mais finalement, les gens avec lesquels on peut traiter finissent par se contre foutre totalement de ce que l’on peut bien raconter. Ils iront se coucher le soir en ressassant leurs fantasmes foutraques qui n’appartiennent qu’à eux.

Quand je vous dis ça, il y a bien sur des exceptions, ou plutôt une 2nde communauté. Celle avec qui vous avez l’impression de jouer à un match de squash verbal. C’est peut être ceux là qu’on ose appeler les amis. Alors si je continue dans ce raisonnement, j’ai des amis. Mais peut être pas forcément ceux que l’on croit. Et en y pensant ça peut surprendre. Mais je dois me masturber en racontant ça parce que je dois avouer que je sais quelles sont ces personnes dans mon entourage.

Mais dans un désir d’en avoir toujours foutrement plus, faudrait que le système marche avec tout le monde que l’on connaît, ou que l’on aimerait connaître. Et en y réfléchissant, c’est peut être cela qui me pousse à venir réécrire ici. Dans l’attente, d’avoir d’autres gens à qui parler, et pas au paysage.

Mais pour revenir à tous ces gens qui ne s’intéresse pas du tout à vous, ou qui font seulement semblant. Je trouve que lorsque l’on finit par se rendre compte de l’utilité que l’on a pour eux, disons que ça aura tendance à vous coller une bonne déprime, et un grand pas vers la case ASOCIAL.

Bref l’animal blessé parle un peu aussi ce soir.

Dans cette société de consommation (qui a bien des avantages il faut aussi l’avouer), l’être humain est réduit à une marchandise, à usage unique ou lavable après utilisation.

Et les plus enclins à être utilisés seront les gens beaux, au langage fleuri, possédant une « cool atittude » plus mainstream qu’autre chose ; et tous les autres seront les laissés pour compte, à qui on adressera la parole, ou on passera du temps que par obligation.

Tout ça pour dire qu’en dehors des nobles sentiments que l’on peut avoir de temps en temps (cf la 2nde communauté), on est des véritables crasseux usant, pillant, utilisant jusqu’à plus soif. Bref, on a pas tant évolué que ça depuis les barbares, on est juste un peu moins violent et muni de technologies un peu plus poussées.

Et je pense que vous et moi, on a pas vraiment vocation à faire changer le monde.

Cependant mis à part mon raisonnement un peu déplacé de ce soir, la vie, les membres du crew, et croire aux nobles sentiments, ça a du bon.

Ma vision est pour le moins obscurcie, déclenchée peut être par le besoin irrépressible de cracher du venin pas trop toxique.

Bref, c’est agréable de vous savoir là ou pas trop loin (vous vous reconnaitrez).

Et excusez moi encore pour ma philosophie de la fosse septique (du café du commerce ça va de soi).

Pour me faire pardonner, je vous lâche un petit cadeau, avec tous mes bits bancalement agencés. C'est la maison qui rince.

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Commentaires
M
Je me penche (enfin) sur cet article pour vous dire que, c'est toujours un plaisir, le squash verbal avec vous...<br /> <br /> Vous manquez.
PapierQ
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